Association pour la Gestion et l’Animation du Théâtre du Pays de Morlaix

  • 08 janv.

    Jeudi 8 janvier 2026 de 20h00 à 21h10

    De Pauline Viardot - Production de la Co[opéra]tive
    Opéra, dès 6 ans

    Créé en 1904, Cendrillon est le dernier opéra de Pauline Viardot, figure de la vie musicale française de la seconde moitié du XIXe siècle. Variation lumineuse du conte de Perrault dans la tradition des formes d’opéra-comique, son œuvre alterne passages chantés et parlés. Les textes sont confiés à la plume de David Lescot (accueilli avec J’ai trop peur et J’ai trop d’amis) qui s’empare avec délicatesse de la féérie du conte.

    La Cendrillon de Pauline Viardot rend le destin de l’héroïne plus réaliste et plus humain, sans altérer le merveilleux de l’histoire et la drôlerie du récit d’enfance. On retrouve la Fée, le Prince Charmant, les sœurs jalouses et la citrouille. Mais derrière la fantaisie, l’attention se porte sur les réalités sociales : avec une Cendrillon qui recueille les oubliés tandis que le baron de Pictordu se meut en épicier mélancolique de son ancienne condition… L’œuvre révèle que derrière le monde enchanté du conte se niche une conception de la vie et de l’état du monde plus trouble qu’il n’y paraît.

    Sous la direction de la pianiste Bianca Chillemi, quatre instrumentistes accompagnent les chanteurs et chanteuses sur scène, intégrés dans trois tableaux avec changements à vue, du salon bourgeois à la salle de bal du palais.

    Tarifs : 31€ / 29€ / 15€ / 12€

  • 09 janv.

    Vendredi 9 janvier 2026 de 19h00 à 20h10

    De Pauline Viardot - Production de la Co[opéra]tive
    Opéra, dès 6 ans

    Créé en 1904, Cendrillon est le dernier opéra de Pauline Viardot, figure de la vie musicale française de la seconde moitié du XIXe siècle. Variation lumineuse du conte de Perrault dans la tradition des formes d’opéra-comique, son œuvre alterne passages chantés et parlés. Les textes sont confiés à la plume de David Lescot (accueilli avec J’ai trop peur et J’ai trop d’amis) qui s’empare avec délicatesse de la féérie du conte.

    La Cendrillon de Pauline Viardot rend le destin de l’héroïne plus réaliste et plus humain, sans altérer le merveilleux de l’histoire et la drôlerie du récit d’enfance. On retrouve la Fée, le Prince Charmant, les sœurs jalouses et la citrouille. Mais derrière la fantaisie, l’attention se porte sur les réalités sociales : avec une Cendrillon qui recueille les oubliés tandis que le baron de Pictordu se meut en épicier mélancolique de son ancienne condition… L’œuvre révèle que derrière le monde enchanté du conte se niche une conception de la vie et de l’état du monde plus trouble qu’il n’y paraît.

    Sous la direction de la pianiste Bianca Chillemi, quatre instrumentistes accompagnent les chanteurs et chanteuses sur scène, intégrés dans trois tableaux avec changements à vue, du salon bourgeois à la salle de bal du palais.

    Tarifs : 31€ / 29€ / 15€ / 12€

  • 15 janv.

    Jeudi 15 janvier 2026 de 20h00 à 21h20

    Compagnie L’Oublié(e) - Raphaëlle Boitel
    Cirque. Tout public, dès 10 ans

    Pour ce double programme, Raphaëlle Boitel signe les portraits de femmes de cirque imaginés à partir de leurs corps puissants et de leurs agrès. Dans La Bête Noire, Vassiliki Rossillion évoque les luttes intérieures d’une femme au corps marqué par son passé de contorsionniste. Dans le second acte, Petite Reine, Fleuriane Cornet, virtuose du vélo acrobatique, incarne avec humour une femme qui tourne à perdre haleine dans un millefeuille d’injonctions qui pèsent sur elle.

    Dans une mise en scène cinématographique, Raphaëlle Boitel chorégraphie le cirque dans une atmosphère en clair-obscur aux éclairages magnifiquement travaillés, faisant apparaître ses sujets telle une scolopendre géante surgie du noir ou une dompteuse de bicycle, sculptant les corps et l’espace. Ses interprètes impeccables sont sauvages et beautés fragiles à la fois, alternant force, souplesse féline et élasticité reptilienne.

    Après le vertige, le dos et le muscle, elle met en texte le désir de liberté face à l’emprise amoureuse, sur une chanson d’Edith Piaf. Le ton change, se veut décalé et loufoque, clownesque et un brin barré. Un récit d’une grande émotion qui fait rêver à la plus belle des échappées.

    Tarifs : 22€ / 20€ / 12€ / 6€

  • 22 janv.

    Jeudi 22 janvier 2026 de 20h00 à 21h15

    Compagnie L’Astragale - Caroline Darchen
    Théâtre. Tout public, dès 13 ans

    C’est l’histoire d’une femme d’aujourd’hui en butte à une interrogation : de quoi doit-elle s’affranchir pour être libre ? La question n’est pas commode. Pour l’aider dans le cheminement de sa pensée, elle convoque Marguerite Duras et Françoise Sagan, ses aînées et écrivaines tant aimées.

    Ça se passe à Neauphle-le-Château dans l’intimité de la cuisine de Marguerite Duras, puis au manoir du Breuil en Normandie chez Françoise Sagan au petit matin d’une folle soirée au Casino, dans le tumulte de sa vie. On y croise Orson Welles, Billie Holiday, Juliette Gréco, Jacques Chazot et Jean-Paul Sartre. Avec pudeur et un plaisir franc, on entre dans leur intériorité. Les mots, l’œuvre littéraire, les films, l’alternance des silences et de la musique jazz jouée en live, donnent à leurs vies une résonance attachée à l’époque. Que l’on découvre ou non l’une et l’autre, on rit de la parole qui fuse à la vitesse de l’Aston Martin de Sagan, et pointe irrémédiablement l’envie de les (re)lire.

    En leur donnant vie au plateau à travers de grands moments radiophoniques et télévisuels – avec Jacques Chancel dans Nuits d’encre lors de la sortie de L’Amant, dans Radioscopies, Apostrophes avec Bernard Pivot, interviewées par Laure Adler ou Denise Glaser – elles disent le désir, la passion amoureuse, la solitude, les addictions aussi, et l’écriture. Avec beaucoup d’humour et son jeu brillant, la comédienne Caroline Darchen crée le trouble : par la métamorphose des corps et une incarnation remarquable, elle tente d’atteindre une nouvelle perception d’elle-même et convoque une troisième femme pour sonder sa condition de femme.

    Tarifs : 22€ / 20€ / 12€ / 6€

  • 27 janv.

    Mardi 27 janvier 2026 de 20h00 à 20h50

    Compagnie F - Arthur Perole
    Danse. Tout public, dès 13 ans

    Avec une simplicité touchante, quatre jeunes danseurs se confient sur la construction de leur identité, le regard des autres, leurs complexes et leur envie de plaire. Des récits aux frontières de l’autobiographie où les mots, les gestes et les mouvements se lient et se délient dans une énergie communicative, arborant une danse festive.

    Le chorégraphe Arthur Perole explore la place du corps dans la construction des identités, comment chacun gère et porte sa carcasse. Organisés en chœur solidaire, les interprètes suivent deux lignes qui finissent par se croiser : celle des mots et celle des gestes qui les traduisent, les accompagnent puis s’en détachent en une transe joyeuse et exaltée. Petit à petit, la musique prend le pouvoir sur la parole et démarre alors une cérémonie pulsée et dansée pour se défaire de nos fardeaux et assumer nos ambivalences, pareil à un exutoire libérateur.

    Que disent de nous nos corps et ceux des autres ? Corps peu à peu découverts, estimés, apprivoisés et finalement acceptés. Chaque élan personnel aboutit, dans une envolée jubilatoire et émancipatrice, à composer le tableau d’une génération qui porte la force du groupe et la tendresse du lâcher prise.

    Tarifs : 22€ / 20€ / 12€ / 6€